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La conjoncture économique et industrielle actuelle donne une position de force inédite aux personnes souhaitant revendre leur véhicule. En effet, la demande de véhicules de seconde main est en forte hausse, tandis que le volume de l’offre reste stable. Cela est dû en grande partie à une pénurie de composants rentrant dans la fabrication de véhicules neufs, qui ont entrainé des retards massifs dans les délais de livraison de ces derniers. De plus les analystes et leurs projections tendent à montrer que la situation devrait perdurer pour l’année à venir au minimum. Par conséquent, de nombreuses personnes ayant besoin rapidement d’une voiture viennent grossir les rangs des acheteurs de véhicules d’occasion, ce qui tire les prix vers le haut. Si vous comptez mettre en vente votre carrosse, et que vous voulez éviter les mauvaises surprises après l’avoir cédé, cet article est fait pour vous. 

Être particulièrement minutieux avec les documents administratifs

Afin d’éviter tout désagrément après la cession de son auto, il faut être particulièrement scrupuleux et vigilant avec les documents que vous échangerez avec l’acheteur, et tout particulièrement avec le certificat de vente de voiture. Ce document obligatoire établit et prouve auprès de l’administration que le véhicule a changé de mains et que vous n’en étés plus le propriétaire. Car il arrive que certaines personnes ne mettent pas la carte grise du véhicule qu’ils ont acquis à leur nom, faisant courir le risque à leur ancien propriétaire de recevoir amendes et convocations judiciaires à leur place lorsqu’ils commettent une infraction.

Vous l’aurez donc compris, être rigoureux dans cette étape préviendra ce type de mésaventure. Ainsi, bien que la loi n’impose rien en ce sens, il est fortement recommandé de conserver le certificat de vente de votre véhicule au minimum cinq ans après la vente, voire plus si celui-ci est récent. D’autres documents devront être échanges lors de la vente.  En premier lieu la carte grise du véhicule, celle-ci devra être barrée et devront être inscrite la mention « vendu le » ou « cédé le » avec la date, l’heure de cession et la signature du vendeur. Elle devra être accompagnée d’un certificat de non gage qui devra être daté de moins d’un mois ainsi que du  procès-verbal de contrôle technique qui devra être effectué au maximum six mois après la vente.

Rappelons au passage que ces démarches sont obligatoires pour toute transaction de véhicule faite sur le territoire français. Ainsi, un défaut de déclaration de cession de son véhicule s’expose à une amende forfaitaire de 4ᵉ catégorie d’un montant de 135 euros pouvant être majorée à 375 euros. Il en va de même avec la carte grise, ou si les informations ne sont pas mises à jour, tout contrevenant s’expose à une amende lors d’un contrôle atteignant un montant de 135 euros, dont la majoration peut atteindre dans ce cas  750 euros en cas de dépassement du délai de paiement. 

Vous l’aurez compris, bien que fastidieuses, ces étapes doivent être scrupuleusement effectuées afin que notre ancien véhicule ne soit pas une cause de soucis après la vente.